La prochaine rentrée se fera sans TAP… se pose alors la question des activités extra-scolaires.
Tout d’abord, est-ce une bonne chose ? Si les activités extra scolaires permettent de détourner l’enfant de la télévision et/ou des jeux vidéos, alors oui, c’est assurément une bonne chose. De plus, ces activités favorisent l’ouverture de l’enfant et lui permet de se créer d’autres liens sociaux (en dehors de l’école, la famille….). Attention toutefois au surmenage. Il est ainsi généralement conseillé de ne pas dépasser plus de 2 activités (une culturelle et une sportive). Le temps « vide », c’est bien aussi car l’enfant va pouvoir l’occuper comme il le souhaite. Cela développe sa capacité à être seul, à s’inventer un jeu ou des histoires, à être à l’écoute de son monde intérieur. A condition, bien sûr, de ne pas se rabattre systématiquement sur la télévision ou l’ordinateur.
Est-ce le parent ou l’enfant qui choisit l’activité ? Si l’enfant exprime une envie, c’est mieux de l’écouter. Les parents peuvent aussi orienter les choix en fonction des points forts de l’enfant ou des points à développer. Par exemple, un enfant un peu timide pourra tirer profit d’une activité basée sur l’expression corporelle ou théâtrale comme le cirque. Un enfant remuant, qui a besoin de canaliser son énergie, pourra trouver du plaisir à faire du karaté, du judo… Demander l’avis de la maitresse peut être une bonne idée. Attention aussi : la compétition peut stimuler certains enfants mais elle ne convient pas à tous.
Et si il souhaite arrêter en cours de route ? Le mieux est de l’encourager à continuer car comme pour tout apprentissage, c’est souvent après quelques temps que l’on y trouve du plaisir et de la satisfaction (pratique d’un instrument…). Cela permet de se dépasser, d’apprendre l’effort et la persévérance. Il faut tout de même être à l’écoute de ce qui motive l’envie d’abandonner (relations avec les autres, …). Certaines difficultés ne nécessitent pas d’être dépassées.